Les prêcheurs de l'apocalypse : Pour en finir avec les délires écologiques et sanitaires

Brève proposée par Philippe Meyer dans l'émission Thématique : La Politique de Santé, avec Jean de Kervasdoué (#45), que vous pouvez écouter ici. ou ci-dessous.

Les prêcheurs de l'apocalypse : Pour en finir avec les délires écologiques et sanitaires

Philippe Meyer

"La vision catastrophiste du monde entretenue par le discours dominant se nourrit d'approximations, voire de contre-vérités, qu'il s'agit de rectifier. Le charbon est en réalité plus fatal que l'amiante, et l'un et l'autre cent fois plus que les radiations nucléaires. Malgré l'indéniable réchauffement de la planète, la Terre n'a pas encore atteint la température de l'an mil. Par ailleurs et surtout, l'espérance de vie n'a cessé de croître dans les pays riches, jamais leurs habitants n'ont vécu aussi vieux et en meilleure santé, même si " leur vie demeure une maladie sexuellement transmissible, 100 % mortelle ". L'auteur démythifie ici le discours écologique ambiant et dénonce le " médicalement correct ". En se focalisant sur des dangers imaginaires (nitrates, OGM...), en regardant ici (le nucléaire) et pas là (le charbon), les grandes associations écologistes ont abandonné une partie de l'humanité en chemin. Les bons sentiments ne feront rien pour réduire la contradiction majeure entre la santé d'aujourd'hui, l'économie de demain et la survie d'après-demain. La raison et l'analyse des intérêts de chacun seront la seule chance des déshérités actuels et de l'humanité à venir."


Les autres brèves de l'émission :

La peur est au-dessus de nos moyens - Pour en finir avec le principe de précaution par Jean de Kervasdoué

Philippe Meyer

"Croyant se protéger, les Français se terrent et laissent les autres participer à l'aventure scientifique des cellules souches ou des transferts de gènes, sans eux. Ils interdisent l'épandage d'insecticide, mais s'en couvrent le corps au moindre bourdonnement. Ils dépensent l'argent qu'ils n'ont pas en dizaines de millions de vaccins contre un virus, certes contagieux, mais peu virulent. Ils invoquent le principe de précaution alors qu'il n'est qu'une conjuration de l'incertitude et se révèle, à l'usage, beaucoup plus onéreux et tout aussi efficace que de brûler un cierge à la patronne des causes désespérées. Avec une ostentation prétentieuse, l'esprit des Lumières s'éteint dans le pays qui l'a vu naître. La peur est devenue le seul fondement de toute action collective. Véritable insulte à la raison, elle est aussi la source de la baisse de compétitivité de nos entreprises. Il ne faut pas s'étonner : la chance sourit aux audacieux."


L'hôpital Par Jean de Kervasdoué

Philippe Meyer

"Si l’hôpital est un lieu familier à tous, son fonctionnement, les règles qui gouvernent cette institution sont mal connus. C’est que l’hôpital a de multiples missions et de nombreux visages : centre de référence des techniques médicales, lieu de recherche et d’enseignement ou encore espace de prévention et d’éducation à la santé, il est aussi un hôtel qui accueille des patients toute l’année, une entreprise au personnel nombreux dont les fonctions et statuts sont variés, un bâtiment civil aux normes d’hygiène et de sécurité innombrables, une institution, ouverte 24 heures sur 24, accueillant toutes les détresses… Alors que les réformes succèdent aux réformes, cet ouvrage aide à mieux comprendre les enjeux universels de l’organisation hospitalière et la particularité des choix français. Ils ont des conséquences économiques, sociales, politiques, scientifiques et techniques mais surtout éthiques."