Revue « Politique étrangère »

Brève proposée par Nicole Gnesotto dans l'émission Libertés publiques : la valse-hésitation / Poutine aux défis / n°170 (6 décembre 2020), que vous pouvez écouter ici. ou ci-dessous.

Revue « Politique étrangère »

Nicole Gnesotto

"C’est la revue « politique étrangère » que je vous recommanderai cette semaine, éditée par l’institut Français des Relations Internationales. Je trouve que la qualité de cette publication n’a cessé de s’améliorer, en particulier depuis le coronavirus, où sont parus deux numéros posant des questions particulièrement intéressantes, sur la réforme de la mondialisation, sur la revanche de l’Europe (long entretien avec Clément Beaune), sur les conséquences du virus en Afrique ... Le dernier numéro, qui vient de paraître, s’intitule « Brexit, le malheur de rompre », un titre qui synthétise parfaitement le problème. "


Les autres brèves de l'émission :



Journal de l’année de la Peste

François Bujon de L’Estang

"Puisque nous sommes dans une atmosphère anxiogène, restons-y. Je sais que depuis le début de l’épidémie, tout le monde a relu La Peste ou Le Hussard sur le toit, mais je vous recommande une troisième lecture de ce genre. Il s’agit du journal de l’année de la peste, de Daniel Defoe (l’auteur de Robinson Crusoé). Il a composé un journal frictionnel à propos de la grande peste qui ravagea Londres en 1665-1666 et y fit 70 000 morts. La narration est très méticuleuse, et vous trouverez beaucoup d’échos à la pandémie actuelle, que ce soit dans toutes les mesures de confinement, dans les réactions de la population ou les menaces ressenties par les uns et pour les autres."


Carnet d’adresses de quelques personnages fictifs de la littérature

Philippe Meyer

"Les grands prix littéraires cachent les petits, j’ai découvert cette semaine qu’il existe un prix Hennessy du livre dont la littérature est l’héroïne. Le livre qui l’a remporté est signé de Didier Blonde, il regroupe les adresses, les numéros de téléphone et autres renseignements à propos des personnages de romans que Didier Blonde a croisés au fil de ses lectures. C’est également une jolie réflexion sur les adresses en littérature et sur la rêverie qu’elles suscitent. On y trouve également un passage un peu plus personnel dans lequel Didier Blonde raconte que le numéro de téléphone de l’appartement où il vécut une enfance heureuse est toujours valide. Il hésite à appeler, puis se décide et ... je vous laisse découvrir la suite."